Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 26 septembre 2010

Intensité et tension, le grand frisson.

Ce que j'aime par dessus tout, vous pouvez pas savoir, c'est interroger mon Brisefer sur sa leçon de physique, le livre sous les yeux, et en prenant l'air savant et blasé de celle qui sait (en réalité celle qui a su qui n'a jamais su, mais lui ne le sait pas)
"alors, intensité et multimètre? l'ampèremètre? ça vient? c'est pourtant pas sorcier!"
Ah! c'que c'est bon, mes zamis!
(J'ai bien honte un peu quand même, allez.)

jeudi 23 septembre 2010

C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa g****

Quoique. [de toute façon, même si j'avais quelque chose à dire je n'aurais pas le temps de le bloguer, huhu. ( billet honteusement pompé sur mon amie Loréal, même pas honte.)]

lundi 20 septembre 2010

J'ai la petite souris ce soir à la maison.

Ma toute petite Puceminus de moi que j'ai(me fort), elle commence trois- z'en- un à apprendre à lire, à apprendre à nager et à apprendre à jouer du piano, eh bé le soir, à 20 heures pile poil et zéro zéro elle laisse sa maman bloguer peinard son nanard elle ronfle du sommeil du juste, vous pouvez venir vérifier. (Sauf ce soir, c'était un peu plus tard parce qu'en se brossant les dents elle a perdu sa première dent. C'était le rêve de toute sa vie, je te dis pas la crâne demain aux copains.
C'était jour de fête, elle a fait traîner jusqu'à 20 heures et cinq minutes, allez.)

jeudi 16 septembre 2010

Brisefer tifs et traits.

Mon Brisefer, il est né chevelu normal. [me revient à l'instant ce souvenir enfoui, et on comprend pourquoi: la sage-femme m'interpellant à l'instant presque T: "allez allez, il est presque là, je vois ses cheveux! vous voulez que je vous en coupe une petite mèche pour vous donner du courage?" Je lui ai fait mon air terrible si fort qu'elle n'a pas insisté cette mouche à formol, allez.]
 Ensuite mon Brisefer il a perdu tous ses cheveux d'un seul coup d'un seul (j'en ai presque regretté de ne pas avoir accepté qu'on m'en coupe une petite mèche pour me donner du courage à l'accouchement, finalement). Il est resté longtemps chauve, et je commençais à me demander s'il n'allait pas le rester (j'en entends qui ricanent), reniant de fait une hérédité très puissamment pourvue de ce côté-là croyez-moi, mais non: de ravissantes boucles blondes et fines ont poussé sur le caillou de Brisefer, comblant de bonheur sa maman. Un jour vint où il fallut les couper, ce qui se passa sans ombrage et ne le rendit pas moins beau. (soupir)
Quand je pense qu'avant (c'était hier) je pouvais obtenir de mon Brisefer tout ce que je voulais, même lui couper ses jolies boucles blondes. Alors qu'aujourd'hui, je ne peux r i e n obtenir de lui et surtout pas lui faire couper sa tignasse. 
A ce stade de l'histoire, je pense que tu as compris le grand Drame de ma triste vie: au fur et à mesure que Brisefer grandissait, ses ravissantes boucles blondes et fines se transformaient en la plus ignoble tignasse que la terre ait jamais porté (je n'exagère rien, et il y en a des certains qui pourront certifier).

Et pourquoi je vous raconte tout ça, me demanderez-vous.
Pour me plaindre, comme ça. Et puis parce que l'autre jour, une vague connaissance m'a dit:
"- j'ai vu votre fils dans le bus tout à l'heure, qu'est-ce qu'il vous ressemble! les même yeux, exactement la même tête! enfin... je pense que c'était lui, il a tellement grandi... votre fils, il a bien les cheveux très... les cheveux tout....
- moi: cherchez pas: c'était bien lui."

lundi 13 septembre 2010

Donneeez-nous milleuh colombeuh.

Crois-moi pas si tu veux, mais la chose dont vous vous êtes tellement gaussé, eh ben au bricbroc' d'hier
quelqu'un*

me

l'a

achetée

(quelqu'un a payé pour ça, bonne mère**)

50 centimes, certes

mais quand même, hein

quelqu'un qui, d'après Névrosia, était très probablement "le dernier rejeton d'une très longue lignée de mariages consanguins", (je dirais personnellement qu'il a seulement été bercé trop près du mur), certes (et c'est fort possible, bien que je ne puisse pas le jurer: j'étais trop émue à ce moment-là pour bien le regarder)

mais quand même, hein.

* si je te dis que j'attire toujours les dingues sur mon stand: une année, un type voulait m'acheter le porte-bébé dans lequel j'ai tendrement lové des années durant mes enfants contre moi et dont je me séparais le coeur gros pour son chihuahua -j'ai refusé qu'est-ce que tu crois?-, et pas plus tard qu'hier encore, une dame a acheté la jolie brosse rose did*dl -et qui m'avait coûté un oeil- de Minipuce pour son clebs, elle aussi, tu me crois?

**si je te dis qu'il m'a pris aussi Nana Mouskouri et Karen Cheryl, tu me crois toujours?

jeudi 9 septembre 2010

Chamboul'tout

Quand, en pleine classe, ta directrice vient te chercher parce que ta fille aînée te demande au téléphone...
que tu cries Haan! si puissamment que tes sphincters se relâchent (presque),
que tu cours bidoche à terre dans le couloir avec dans la tête les plusse pires des scenarii: elle a perdu sa carte de bus, ses clés, elle ne sait plus comment on ouvre son casier, dans quelle salle elle a cours,
que tu te dis que merdézutalors, finalement tout ne se passait peut-être pas aussi bien que ça en avait l'air, -rappelle-toi qu'elle a vomi tripes et boyaux la nuit précédant la rentrée et qu'elle a des poussées d'eczema depuis quelques jours-,
qu'au téléphone la première chose que tu entends c'est sa voix suraiguë et paniquée,
et qu'au final tu comprends qu'elle t'appelle pour te dire que oui, elle est bien rentrée à la maison, elle a commencé à faire ses devoirs, mais elle a un gros problème: pour faire 12,3+5 en colonne, il faut qu'elle mette le 5 sous le 3 ou sous le 2 déjà?
...retourner en classe chanter les p'tites mains font clap clap clap une par ci, une par là trois petits tours et puis voilà, tu le fais pas avec l'enthousiasme qu'il faudrait.

mardi 7 septembre 2010

brèves de rentrée

- J'ai cette année pince-moi je rêve des petits élèves mignons de chez mignon, une classe à simple niveau ce qui ne m'était jamais arrivé en 16 ans de métier-si tu répètes que j'ai 16 ans de métier, je nierai de toute façon-, et un nombre d'élèves si proprement scandaleux que je l'augmente systématiquement de 10 quand je l'annonce aux gens du métier pour ne pas me faire lyncher. (Mais je vous ferais dire que j'ai travaillé à l'école Chacun sa thermos, j'ai déjà donné, le vent tourne, chacun son tour, les premiers seront les derniers et caetera.) D'autant qu'il y a quand même un point noir, je me dois de le reconnaître: comme je ne travaille plus les mêmes jours que les années précédentes, je suis un peu perdue de l'agenda et larguée du calendrier, j'ai quitté l'école mardi soir en souhaitant guillerettement un bon week end à tout le monde, ce qui n'a pas dû arranger ma réputation, c'est sûr.

- Crois-moi pas si tu veux, j'ai commencé à tricother pour de vrai en deux ans de tricothé. Je me suis acheté de la laine en baby alpaga passe-moi le pot que je pète, et des aiguilles en bambou que c'est ce qui se fait de mieux elle m'a dit la madame de la mercerie à qui j'ai laissé un mois de salaire et l'intégralité de ma fierté puisque j'ai fait ma connaisseuse en annonçant d'un ton snob qu'il me fallait du 5 parce que j'allais me tricother une écharpe pour l'hiver, et qu'elle a tout de suite vu que j'y connaissais pas l'ombre de la queue d'une aiguille.
(Mais ça ne m'empêche pas de laisser dépasser exprès mes aiguilles de mon sac à main, ça fait genre, je trouve.)
J'ai eu ma première leçon avec Madame Epicerie Fine, rien que ça. Elle est gentille, elle m'a dit rien que des compliments. ( Bon à la fin, j'ai cru rêver, elle a tout détricothé d'autorité mon écharpe. Ce qui fait qu'il n'y a pas de photo que je puisse te montrer, c'est bêêête, hein. Elle m'a souri de toutes ses dents d'un air encourageant et pas forcé du tout, et elle m'a dit Repose-toi, on recommencera tout depuis le début la semaine prochaine, si c'est pas la preuve que je suis la meilleure élève qu'elle ait jamais eue, hein.)

- Mon Brisefer est rentré du collège avec sa tête des jours sans fromage ( il y en a des certains qui comprendront), tout ravi d'avoir pour la troisième année consécutive le même prof d'allemand du genre de ceux qui te font vraiment bien aimer l'allemand, premier cours jeudi, tiens: allez les gars für die nächste Woche, les vingt premiers verbes irréguliers, ne vous plaignez pas de toute façon ça sera vingt verbes par semaine jusqu'à ce que ça vous soye rentré là-dedans, pis une page entière de vacabulaire en deux parties: ce que doivent savoir dire les élèves et ce qu'ils doivent comprendre de ce que dit le prof (suis-je bien claire là? je vous jure que je n'invente rien, ndlr);
alors tout ce que doivent savoir dire les élèves commence par soll ich...? ou darf ich...? et le prof ne dit rien que des choses genre "das hat man schon gesagt!" ou "RUHE!!!"
Sehr gut, quoi.

- Minipuce, elle, est ravie pour de bon. Le collège c'est vraiment youpi là dedans, tout est beau tout est chouette, il n'y a que le prof de technologie qui a un trop gros nez, ça gâche un peu c'est dommage.

- Sinon, j'ai installé un rubik's cube dans mes toilettes, mon challenge c'est d'arriver à faire une face avant d'avoir fini de double-piter, je suis une aventurière que voulez-vous.

vendredi 3 septembre 2010

une impression de déjà-vécu

J'ai mille choses à faire et plus encore et pis j'aimerais bien, figurez-vous, bloguer long, sauf que voilà: je suis em-pê-chée.
Avec ce qui s'agite sous mes fenêtres, je ne peux pas faire grand'chose, convenez-en.

Et cette impression de déjà-vécu qui ne me quitte pas.

jeudi 2 septembre 2010

Deux rangées, rien que ça.

j'ai enfanté un bébé requin j'en ai bien peur

Bébé requin qui entre au CP ce matin, tout sourire et donc toutes dents dehors, haut les coeurs et chaud devant.

(note à moi-même: c'est quand je veux que je reviens bloguer long, hein.)