Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 28 janvier 2010

School made.

Ce qui m'a toujours fascinée dans l'exercice de mon métier, ce sont ces personnes, -les parents, le personnel de l'école-, qui acceptent de goûter aux productions school made, voire même qui payent pour ça en certaines occasions, doux Jésus.
Les maîtresses, elles, n'y touchent j a m a i s de la vie, même contre le verre à dent de George elles n'y touchent pas.

(Petites mains qui il y a cinq minutes se curaient le nez, et pinceau qui il y a cinq minutes aussi collait des coeurs en papier brillant sur les couronnes.)

lundi 25 janvier 2010

Je crains pour mon post-mortem.

Mes petits zamis, aujourd'hui je voudrais que solennellement vous me promettiez de bien vous occuper de moi quand j'aurai disparu, parce que je ne suis pas sûre de pouvoir compter sur les miens après ce que Puceminus m'a dit ce matin, pour une sombre histoire de cartes que je ne lui permettais pas d'emmener à l'école:
"aaaaaagh! je te déteste, et quand tu seras morte jamais je viendrai mettre de fleur sur ton trou!"

dimanche 24 janvier 2010

Chouchoupidou!

Ben je l'aurais jamais cru, mais faire (et défaire) en deux minutes top chrono des chouquettes encore plusse meilleures que chez le boulanger, c'est bête comme chou.

jeudi 21 janvier 2010

Copine Isa.

Ma grande copine Isa (des grandes copines Isa, j'en ai 4 dans mon répertoire, je dis ça pour préserver l'anonymat de celle dont je vais parler), c'est un fait je l'aime beaucoup. Parce qu'on partage les mêmes goûts pour les jolies fesses du papa de L. à la sortie des classes et je n'en dirai pudiquement pas plus, qu'elle est toujours bien lunée et bien poilue, qu'elle connaît tout le monde et qu'elle a toujours un mot gentil pour chacun. (Copine Isa par exemple, elle est capable de faire la bise à un vieux pépé goitreux dans la rue juste parce qu'elle vient de le reconnaître: c'est le cousin du voisin du beau frère de son mari, elle l'a rencontré une fois au mariage de sa cousine Fanny à l'été 2003, Chuis rudement contente de vous revoir dis donc ça fait un bail! si bien que quand tu te promènes avec elle dans la rue, il faut t'habituer à laisser ta phrase en suspens le temps qu'elle taille un peu le bout de gras, et crois-moi, tu as largement le temps d'envoyer un texto à ta grand-mère thèse antithèse synthèse pour l'inviter à manger la galette dimanche.)
Mais bon, copine Isa je la connais depuis que nos petites étaient à la crèche, c'est dire si ça date, je l'aime comme ça et je me suis un peu habituée à presque tous ses défauts.
Presque tous, parce que s'il y en a un auquel je ne me ferai j a m a i s, c'est sa spontanéité, son naturel, son ingénuité, appelez ça comme vous voulez, quand on remonte ensemble le couloir de l'école après y avoir déposé nos filles et que ni une ni deux, elle s'adresse brusquement à l'a.t.s.e.m à l'autre bout du couloir en question (si vous visualisez bien le truc, environ 20 mètres nous séparent d'elle, copine Isa est donc obligée de crier par-dessus une bonne trentaine de parents d'élèves disséminés devant les différentes salles de classe) pour lui dire que
Ah oui, au fait, j'ai mis une petite culotte à sécher sur le radiateur!!!

mercredi 20 janvier 2010

De la reine d'Angleterre (encore) et de qui pourrait éventuellement la remplacer (pas moi, il paraît).

Depuis hier, plus personne n'ignore que j'ai la reine d'Angleterre sur ma table de chevet. Surtout pas ma Puceminus qui, chaque matin que Lord Jesus fait, vient immanquablement dans mon lit à 6 heures 30 pétantes me coller ses petits pieds froids sur les mollets, admirer ma jolie lampe et s'interroger encore et encore:

"- pourquoi qu'y (les anglais, je suppose, ndlr) z'en choisissent pas une autre plus jeune, de reine?

- humpff... (il est 6h 30, je vous rappelle, ndlr)

- par exemple, toi! (se ravisant) ou non, B. plutôt! tu sais, B. elle est jeune, l'autre jour elle a fêté son anniversaire à l'école, elle a eu 24 ans!" (pour info, B. est une atsem de l'école, elle a facilement 3 décennies de plus et doit bien songer à la retraite.)

A sa décharge, Puceminus a beau avoir 6 ans et en être fière comme un pou qui fait de la bedaine, je crois qu'elle n'a pas encore la notion des distances.

mardi 19 janvier 2010

Il faut sauver la Queen Lisbeth II.

Je vais vous confier quelque chose: je suis fan absolute des familles royales que même Stéphane Bern il est loin derrière dans le top 50 de l'Amour. Et pourquoi donc, me diras-tu? Parce que c'est mon droit le plus strict nan mais oh!, te répondrai-je. Et aussi parce que ces gens-là sont des personnes éminemment sypathiques. Et surtout parce que, j'ai failli en être, d'une famille royale, figure-toi. (Tu as parfaitement bien lu. ) Quand j'étais petite et que l'été je faisais des châteaux de sable en Espagne, mon père me répétait que j'étais la promise du prince Felipe, héritier de la couronne, qui était tout mignon comme tout et qui avait juste mon âge. Je te jure, il me disait ça, et qu'il vienne un peu dire le contraire, pour voir. Donc, notre histoire à Felipe et moi, j'y croyais à mort, et je te dis pas la déception quand 20 ans plus tard mon grand dadichon de fiancé nous as trahies, sa parole et moi, en épousant sa Letizia -qui, sans vouloir être médisante car cela ne me ressemble pas, n'avait pas plus de sang bleu que moi c'était bien la peine, hein-. Bref, j'aime les familles royales, c'est mon droit, et j'ai mes raisons, vous voyez bien. ( D'ailleurs, sur ma table de chevet se trouve une ravissante petite lampe avec dessus la tête de la Queen Lisbeth II du temps de sa splendeur. Si. Bon, si tu me crois pas, regarde:

Bon, c'est pas tout ça vous devez vous dire mais qu'est-ce qu'elle a, la Bellzouzou à nous enquiquiner avec la Reine dézangliches aujourd'hui, hum? Alors je vais te dire, c'est parce que j'ai de la peine au coeur. L'autre jour, j'ai lu dans la presse que la pauvre Queen Lisbeth II elle en était réduite à quémander une petite rallonge à son bon peuple, elle arrive plus à joindre les deux bouts la pauvre chère à la fin du mois, regarde un peu son petit air malheureux si c'est pas pitié.

Alors moi je dis, c'est quand même pas comme si c'était la femme la plus riche du royaume, en plus elle n'a pas de chance avec ses enfants qui ont tous de grandes dents, les oreilles en chou-fleur et l'air niaiseux, un peu de compassion que diantre! ( Et venez pas lui manquer de respect, for Lord, en disant que vous en avez rien à fiche de ma Lisbeth II je vous prie, ou je ne pourrai plus jamais la regarder en face sur ma lampe de chevet.)

dimanche 17 janvier 2010

....

Mes petits zamis, ce soir, je ne vais pas vous faire le coup de la longue plainte Ouh Je me sens vieille si vous saviez, hier elle têtait encore sa mère, mon coeur saigne, je n'ai plus de bébé, pauvre de moi (d'autant que me plaindre, ce n'est pas du tout mon genre, vous le savez). Donc je ne dirai rien. (Mais je n'en pense pas moins).

vendredi 15 janvier 2010

1, 2, 3, bras de fer chinois.


Petit message à ceux qui savent jouer au bras de fer chinois: je vous recommande chaudement le quignon de pain sur les pouces, ça pimente le jeu et ça déculpe les sensations, c'est fou.
Petit message à ceux qui ne savent pas jouer au bras de fer chinois: vous ne savez pas ce que vous perdez, allez.

Riez, je le veux.

C'est l'histoire d'un brave homme qui s'en revenait chez lui dans le tard le soir de hiver.
En sortant de sa voiture, il attrape son filet rempli de genre 150 balles de ping pong par le mauvais bout, et tout se renverse par terre; c'est très drôle, riez, hi hi.

Le brave homme se dit merdézut, il est tard et j'ai bien froid, je laisserais bien mes balles par terre et j'irais me pieuter vite fait, mais c'est que j'ai de la conscience professionnelle, moi, je ne vais pas prendre le risque qu'on me les vole, mes balles, ou qu'une voiture roule dessus et me les ratatine, et pis le club de ping' avant tout, allez, je les ramasse.
Alors le gars qu'il est brave, prend sa petite lampe de poche dans sa boîte à gants, il se met à ramasser méthodiquement ses balles et il a bien du mérite parce qu'il fait froid, il fait noir, et que les balles se sont éparpillées un peu partout autour de la voiture; c'est très drôle, riez, hi hi.

C'est alors qu'une brave dame qui s'en allait boire sa camomille du tard le soir de l'hiver jette par le plus grand des hasards un oeil à la fenêtre de sa cuisine et est intriguée par un curieux manège autour de la voiture de ses voisins. Ni une ni deux, elle téléphone à sa voisine allô ma pauvre chère, dis donc je crois bien qu'il y a quelqu'un dehors QUI EST EN TRAIN DE TE VOLER TA VOITURE; c'est très drôle, riez, hi hi.

La voisine dont on est en train de voler la voiture se précipite sur son téléphone, appelle les gendarmes venez vite oscour, puis surveille tétanisée derrière les interstices de ses volets clos l'étrange petite lumière qui se déplace subrepticement tout autour de sa voiture dans le tard le soir de l'hiver.

Les gendarmes arrivent à bride abattue et toutes sirènes hurlantes que notre brave gars en reste tout gros bêta sa lampe de poche à la main et à ce moment précis la voisine dont on était en train de voler la voiture reconnait distinctement son mari dans la lumière des phares des gendarmes et réalise sa méprise oups, c'est très drôle, riez, hi hi.

Et vous savez quoi? avant de repartir hilares, les gendarmes ont même aidé à ramasser les dernières balles, c'est encore plus drôle, riez encore plus, hi hi*.

* Surtout que c'est l'histoire vraie véritable et véridique de l'entraîneur de Brisefer.

mercredi 13 janvier 2010

Brisefer le malin # 6

(Tu peux rafraîchir ta mémoire ici, ici, ici, ici, et ici, ou même ici bien que ce souvenir me rende toujours un peu honteuse, pour réaliser à quel point il est malin, Brisefer.)
Brisefer mon fils, c'est pas pour me vanter, mais il est malin. Tiens, par exemple, il pratique l'auto-renforcement positif, si tu vois ce que je veux dire. Tu vois pas? Bah ça veut dire qu'il s'encourage lui-même à mort, quoi. Genre quand il rend un devoir de maths, il écrit ça:

(bon, OK, peut-être qu'il force aussi un peu la main du prof, je te l'accorde). Tu rigoles, n'empêche que je vais te dire: si j'avais été aussi maligne que lui, peut-être qu'asteure je saurais faire les divisions à virgule (mon rêve le plus fou).

mardi 12 janvier 2010

Bellzouzou, le retour.

Ah ben tu parles Henri-Charles d'un karma pour la nouvelle année. 2010, si j'avais su, j'aurais pas venu, je te le dis.

Ça a commencé que notre vieille télé a rendu l'âme, c'était encore pas trop grave, c'est fou ce que les enfants trouvent le temps de faire quand ils sont téléempêchés.

Ensuite c'est le traîneau de l'aspirateur qui a rendu l'âme et la poussière, c'était toujours pas trop grave (je me comprends) mais tout de même, je me suis dit: je voudrais pas virer parano mais on m'aurait pas jeté un sort ou quoi?

Mais c'est quand mon ordi a planté que j'ai su que là c'est sûr, j'étais envoûtée c'est bien ma veine, tiens. J'étais au désespoâr. Mon désespoâr était d'autant plus désespéré que l'Ours, lui, était désespéré de me voir au désespoâr (tu suis?), vu que ma pauvre Bellzouzou, tu ne vas tout de même pas te rendre malade pour ça? ce ne sont que des machines, et pis il y a quand même bien plus grave: tu ne sais donc pas qu'il y a des gens qui en ce moment même sont coincés dans 5,5 cm de neige et appellent au secours?

Bref, j'ai passé des moments très difficiles, vous pouvez me plaindre rétrospectivement, merci.

Mais je vais vous dire, à toute chose malheur est bon, c'est fou tout ce qu'on peut faire quand on est bloguempêché: j'ai repassé ma montagne de linge en souffrance, préparé ma classe jusqu'à début juillet, lu tous les livres qui me faisaient de l'oeil sur ma table de chevet et suivi en direct sur ma toute nouvelle télé les obsèques de Philippe Seguin. Un peu plus et je faisais mes vitres, hein.

vendredi 1 janvier 2010

La bonnannée.

S'il y a une chose que je déteste dans la vie, c'est bien de souhaiter la Bonnannée!, tiens. Sitôt le Nowel Joyeux * terminé, hop, on-enchaîne-on -enchaîne, c'est l'heure de la Bonnannée!.

[* ah ah, le Nowel Joyeux, justement, parlons-en: il est arrivé un grand malheur à la Bête Féroce, rapport que, vous le savez, elle se réserve toujours la meilleure place près de la cheminée, mais aussi -ça elle l'ignorait- les risques associés: une grosse braise malencontreusement tombée sur sa patte arrière a non seulement brûlé tous ses poils alentour lui donnant un air de chat galeux, mais nous a également et pour notre misère, initiés à l'odeur du chat-crâmé.
Pendant trois jours, Doux Jésus, ça a p.u.é les coussinets de sa mère en tongs, et ce Christmas Spirit-là, je le souhaite à personne, merci bien.]

J'aime pas la Bonnannée!, donc, et cette année encore, je me morfondais profond et dur en me demandant ce que j'allais encore pouvoir vous raconter à cette occasion, parce que vous l'avez remarqué, se forcer à dire des choses pour la Bonnannée!, c'est comme se forcer à être aimable avec sa belle-mère: c'est dur, trèès dur.

Heureusement, cette année, Brisefer m'a soufflé l'Idée.

Figure-toi que Brisefer il a vu récemment 2012 au cinéma.
Et en rentrant, il était genre un peu paniqué, il m'a dit que la fin du monde elle était programmée pour 2012, justement.
Ça avait l'air de le contrarier un peu, Brisefer, que la fin du monde elle arrive si vite, mais non je lui ai dit, tu te rends pas compte de cette chance au contraire: plus que trois Bonnannée! à souhaiter (même si c'est toujours trois de trop, on est bien d'accord).

Donc mon message cette année, mes pitits zamis, il est simple, profond et puissant, c'est: la Bonnannée!, profitez-en bien, il n'y en a plus pour très longtemps, hé hé.